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くつろいでください
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Phantasy Star Online Episode 1 & 2 – l’écho d’un futur rêvé.
Genre : Action/RPG hack’n slash solo ou multi. Joué sur emulateur GameCube.

Il y a des jeux qui sentent une époque. PSO ep 1&2, c’est celui qui faisait croire que l’avenir, c’était de se connecter avec sa console pour vivre des aventures partagées. Et même hors ligne, pad en main, on y croyait. On se connectait à Ragol, et d’un coup, le salon devenait un sas vers un autre monde.
L’expérience est simple : explorer des donjons, taper des monstres, ramasser du loot, recommencer. Dit comme ça, ça sonne répétitif. Et ça l'est. Mais il y avait une magie particulière. Les forêts baignées de lumière, les ruines technologiques, les musiques planantes… tout respirait cette atmosphère entre mélancolie et émerveillement. Jouer seul, c’était presque poétique : avancer lentement, coup après coup, dans une ambiance étrange, parfois un peu froide mais fascinante. Jouer à plusieurs, c’était un autre film : cris autour de la télé, boss géants à abattre, et cette sensation d’être pionniers d’un futur pas encore au point.
Le jeu a pas mal de défauts : les menus lourds, le rythme parfois poussif, et la caméra loin d'être idéale. Mais qui s’en souciait vraiment ? L’important, c’était ce sentiment d’être ailleurs, dans un monde persistant qui donnait envie d’y retourner, encore et encore.

En vrac : Un loot assez addictif avec un peu de customisation, des combats lents mais étrangement satisfaisants, des boss marquants mais éprouvants (HP MAX), une OST qui vous reste dans la tête comme un rêve un peu flou, le mélange d’isolement et de partage qui faisait tout le charme.
Phantasy Star Online n’était pas seulement un jeu : c’était une promesse, un aperçu d’un futur où les consoles seraient des portails vers d’autres mondes. Vingt ans plus tard, il reste ce parfum de nostalgie, celui d’un rêve un peu bancal mais terriblement attachant.
Note : 8/10

Zik : Niveau Mines 1

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