New Super Lucky's Tale

New Super Lucky’s Tale – le renard qui veut sa place dans la meute, mais qui court après les étoiles sans jamais vraiment les attraper.
Genre : Plateforme 3D à l’ancienne avec collectibles. Joué avec le Xbox Cloud.
Un peu de Mario 3D, une pincée de Yooka-Laylee, et vous obtenez New Super Lucky’s Tale : un jeu de plateforme 3D qui fait tout pour être mignon, accessible et nostalgique sans jamais vraiment briller. Le jeu est une sorte de lettre d’amour aux classiques du genre, mais écrite avec des crayons de couleur et quelques fautes d’orthographe. C’est coloré, c’est fluide, c’est trop gentil. Lucky est un renard qui saute, creuse (ça c'est sympa), fait des roulades et balance des blagues mignonnes. Le level design est correct, jamais génial. On sent l’envie de varier les plaisirs : niveaux en 3D libre, passages en 2D, défis chronométrés, puzzles (qui sont d'un pénible)… mais rien ne surprend vraiment. C’est du déjà-vu, bien exécuté, mais sans éclat. Les mondes sont jolis mais manquent de personnalité. On dirait des décors de théâtre : beaux de loin, mais creux de près.
L'OST fait le job, des musiques qui penchent un peu trop sur le générique mais qui accompagnent bien le moment. Mais rien d'inoubliable. C'est un bon petit jeu de plateforme. Il ne révolutionne rien, mais il ne fait pas honte non plus. On passe un bon moment sans prise de tête. Et parfois, ça suffit. Un renard qui trottine là où les autres courent, mais qui mérite qu’on l’encourage quand même.
En vrac : La caméra fait parfois n'importe quoi, dur de jauger les sauts. Les boss sont oubliables, mais mieux que Nikoderiko. Le jeu est trop facile. Lucky est mignon et bouge bien, le fait de se déplacer sous le sol est cool. Et on peut changer de costumes moyennant collectibles.
Note : 7/10
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